domenica 12 maggio 2013

Toi... à moi...

Se volete sapere come si rovina e distrugge comicamente una delle più belle canzoni d'amore (1º filmato) guardate e ascoltate fino alla fine il 2º filmato.



Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s´oublier
Qui s´enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
A savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
A coups de pourquoi
Le cœur du bonheur
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Moi je t´offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu´après ma mort
Pour couvrir ton corps
D´or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l´amour sera roi
Où l´amour sera loi
Où tu seras reine
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Je t´inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-là
Qui ont vu deux fois
Leurs cœurs s´embraser
Je te raconterai
L´histoire de ce roi
Mort de n´avoir pas
Pu te rencontrer
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

On a vu souvent
Rejaillir le feu
De l´ancien volcan
Qu´on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu´un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu´un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s´épousent-ils pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Je n´vais plus pleurer
Je n´vais plus parler
Je me cacherai là
A te regarder
Danser et sourire
Et à t´écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L´ombre de ton ombre
L´ombre de ta main
L´ombre de ton chien
Mais
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas.
(Jacques Brel, 1958)


1 commento:

  1. Mi piace moltissimo la canzone (cantata dai francesi maschi più che da Patty Pravo nella versione italiana "Non andare via"). Mi piace molto anche la parodia di Gigi Proietti, che immagino ami la canzone. Sono convinta che l'ironia ci aiuti a capire meglio la complessità e l'ambivalenza delle cose che amiamo e di quelle che odiamo, ricordandoci che bene e male sono territori diversi, ma non separati in maniera assoluta. Uomo-donna, nord-sud, adulto-bambino, sano-malato. Opposizioni, a un primo sguardo, ma in realtà ogni polo porta con sé un po' dell'altro, di quello che sembra così distante. Spesso aggrappandoci alle cose belle e che amiamo e sacralizzandole abbiamo tolto loro la forza eversiva, trasformativa che possedevano all'inizio. E' bene lasciare sempre la porta aperta all'ironia, perché magari non le distrugge, le mantiene vive; più vive ancora.

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